Après avoir bénéficié d’une journée de détente et de décontraction, les joueurs de la sélection nationale de football reprennent le travail mardi, à trois jours de la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019), vendredi face au Sénégal au stade international du Caire (20h00 algériennes).
Une journée "off" qui a énormément fait du bien aux coéquipiers du capitaine Riyad Mahrez, eux qui avaient tant besoin de décompresser après avoir livré deux matchs intenses face à la Côte d’Ivoire (1-1, aux t.a.b : 4-3) et au Nigeria (2-1), respectivement en quarts et demi-finales.
Les choses sérieuses vont commencer ainsi dès mardi avec la préparation effective de cette finale, face à un adversaire loin d’être un inconnu, pour avoir déjà affronté l’Algérie lors de la 2e journée (Gr. C) de la phase de poules. Les "Verts" l’avaient emporté (1-0) grâce à un but de Youcef Belaïli.
La concentration est maximale chez les joueurs, dont l’objectif est désormais de succéder au Cameroun, éliminé en 1/8 de finale, dans le palmarès de cette prestigieuse compétition qui se dispute pour la première fois en présence de 24 nations.
Auteur jusque-là d’un parcours exceptionnel, l’équipe nationale refuse d’abdiquer à une marche d’une deuxième étoile historique qui lui tend les bras. Les efforts consentis depuis le 3 juin, jour du début du premier stage préparatif effectué au Centre technique national de Sidi-Moussa (Alger) ne doivent pas partir en fumée, affirment à l’unanimité les joueurs de la sélection.
Confirmer son statut de favori
Personne ne croyait à une telle performance, même parmi les plus optimistes, d’autant que cette CAN avait la particularité d’être abritée par l’Egypte, détentrice du record de trophées avec 7 coupes et qui aspirait à arracher une 8e étoile devant son public, avant de déchanter et se faire éliminer tel un novice en 1/8 de finale par l’Afrique du Sud (1-0).
Une élimination qui a ouvert la voie à l’Algérie, aussitôt placée comme favori N.1 par les observateurs, un statut qui doit être confirmé vendredi face à la première nation continentale (22e au dernier classement de la FIFA), auteur de la meilleure série de son histoire à la CAN avec 4 victoires consécutives.
Le sélectionneur national Djamel Belmadi, qui est en train de réussi son pari, va certainement axer son travail sur l’aspect psychologique comme il l’a déjà fait avant les deux précédents rendez-vous face à la Côte d’Ivoire et au Nigeria. Il aura l’occasion de travailler avec un groupe au complet, à l’exception du latéral droit Youcef Atal, victime d’une fracture de la clavicule.
Même si le fait de rencontrer les "Lions de la Teranga" pour la deuxième fois dans cette compétition semble être un avantage pour l’équipe nationale, il n’en demeure pas moins que le Sénégal reste et restera l’une des équipes les plus redoutables du continent, d’où la vigilance qui doit être de mise face à un adversaire cherchant non seulement à s’adjuger le premier titre de son histoire, mais également prendre sa revanche après l’unique défaite concédée en phase de poules.
D’ici au jour J, les protégés de Belmadi vont certainement mettre les bouchées doubles pour préparer au mieux cette finale, considérée comme le match le plus important dans l’histoire de la sélection, depuis la finale disputée et remportée à domicile en 1990 face au Nigeria (1-0).
Les Algériens auront ainsi rendez-vous avec l’histoire, 29 ans après leur unique trophée remporté à Alger. Mais cette fois-ci, il sera question de s’installer sur le toit de l’Afrique en déplacement, ce qui représente une grande symbolique pour une équipe en pleine reconstruction mais qui ne cesse d’impressionner. APS