La Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) a salué vendredi l'Accord de Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) comme une occasion unique, pour le secteur privé, de tirer d'immenses avantages en termes de nouveaux marchés, d'accès aux matières premières, aux technologies et de faire augmenter les économies d'échelle.
La ZLECA "n'est pas un simple accord de libre-échange, c'est surtout créer un marché continental unifié. La priorité accordée à la libéralisation des échanges n'est qu'un début", a souligné le directeur du Bureau de l'Afrique de l'Est de la CEA, Andrew Mold.
Le pacte de libre-échange continental et ses protocoles "ont de nombreuses implications pour les entreprises, que ce soit en termes d'investissement, de concurrence, de propriété intellectuelle ou de libre circulation", expliquait vendredi un communiqué de la CEA citant M. Mold.
Le directeur a également souligné l'importance, pour les pays membres du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), de ratifier et de mettre en oeuvre l'Accord tripartite entre le COMESA, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE).
Selon le responsable, les arguments en faveur de la mise en £uvre de la ZLECA dans la région de l'Afrique orientale sont "irrésistibles" car les économies de la région, qui ont un PIB combiné de 880 milliards de dollars américains et une population de 420 millions de personnes, sont "encore hautement fragmentées".
La mise en £uvre de la ZLECA a été lancée au début du mois de juillet lors de la 12ème Session extraordinaire de l'Assemblée de l'Union africaine (UA) à Niamey, capitale du Niger.