
Condamnés à se redéployer sur la scène politique, les partis dits de l’Alliance présidentielle essayent, tant bien que mal, de surmonter l’onde de choc qui les a ébranlés suite à l’éjection ou l’incarcération de leurs leaders respectifs pour des affaires de corruption.
Discrédités par l’implication de leurs chefs, les état-majors du FLN, du RND, du MPA et de TAJ, exercent un branle-bas de combat au sein des troupes partisanes à l’objet de trouver l’homme/femme qu’il faut afin de redorer leur blason et opérer un prompt retour aux affaires politiques en mettant à la tête de la direction de nouveaux et probes responsables pour affronter les échéances à venir.
Si le FLN et le RND, partis de la majorité parlementaire l’intérim est assuré depuis peu par un choix de chefs intérimaire (Djemai pour le Fln et Azzedine Mihoubi pour le RND), le MPA et TAJ se cherche encore une direction à la hauteur des attentes et les échéances politiques à affronter dans un proche avenir.
Interrogé sur l’avenir de ces partis, le politologue Chérif Driss qui a indiqué, au micro de Nahla Bekralas de la radio chaine 3, que la crise interne de ces partis n’est pas pour autant classée avec le remplacement des têtes et le risque d’éclatement n’est pas écarté. A l’aune d’un sérieux malaise interne, il est envisageable que des troupes vont se séparer pour former leurs propres formations à cause de la cohésion malmenée et difficile à colmater.