Un projet de coopération entre des institutions italiennes et algériennes est en cours de préparation pour élaborer un modèle de gestion standardisé de l’aire marine protégée (AMP) des Iles Habibas (Oran), a-t-on appris des responsables de l’association écologique marine "Barbarous", co-gestionnaire de cette aire.
Cette action s’inscrit dans le cadre du projet ASPIM relatif à l'accord de coopération entre le Programme des Nations unies pour l’Environnement (ONU Environnement) et le ministère italien de l’environnement, du territoire et de la mer, visant à développer et à renforcer les capacités de gestion efficace des AMP, particulièrement les aires spécialement protégées d'importance méditerranéenne (ASPIM), a indiqué le Secrétaire général de l’association oranaise, Amine Chakouri.
"Des activités de jumelage ont été initiées entre les ASPIM/AMP italiennes et les ASPIM/AMP des sous-régions méditerranéennes dont l'Italie fait partie", a-t-il expliqué, ajoutant que ces jumelages visent à promouvoir la mise en réseau et la standardisation de la gestion à travers le partage d’expériences entre les ASPIM/AMP jumelles, le renforcement des capacités et l’implication les organisations de la société civile.
Une séance de travail, dans l’objectif de mettre en place un modèle standardisé de gestion, a été tenue jeudi dernier, avec la participation de l’association écologique marine "Barbarous", en sa qualité de co-gestionnaire des îles Habibas, des responsables du ministères de l’Environnement et des Energies renouvelables et du Commissariat national du littoral, du côté algérien, et des gestionnaires de la réserve de Tavolara-Punta Coda Cavallo (Italie).
"Ce projet devra permettre de renforcer davantage la coopération entre les gestionnaires des iles Habibas et d’impliquer progressivement les autres acteurs de la mer dans les processus futurs de la gestion de l’AMP des Habibas", a-t-il souligné.
Ce projet traduit l’engagement des institutions en charge de la gestion des AMP et leurs partenaires pour optimiser la gestion des AMP et impliquer l’ensemble des acteurs de la mer, a-t-il encore ajouté.