La Zone de libre échange africaine (ZLECAf), dont l'entrée en vigueur est prévue pour juillet 2020, créera un marché d'une valeur de 3.000 milliards de dollars sans aucun droit de douane ou restriction aux frontières, a affirmé lundi à Alger le ministre du Commerce, Said Djellab.
"Une fois en place, la ZLECAf couvrira un marché de 1, 2 milliard d’habitants et un produit brut combiné de 2,5 milliards de dollars, et créera un marché de 3.000 milliards de dollars sans aucun droit de douane ni restriction aux frontières", a précisé le ministre lors des travaux de la Conférence nationale sur les enjeux de la ZLECAf et la stratégie nationale adaptée.
M. Djellab a, par ailleurs, rappelé que l'intégration de l'Algérie dans le continent africain est un "choix stratégique" qui passe impérativement par le commerce intra-africain et le partenariat.
"L'intégration économique de notre pays dans notre continent est un choix stratégique qui passe impérativement par le commerce intra-africain et le partenariat.
En effet, l'investissement et le commerce demeurent des éléments clés pour soutenir une bonne croissance et un développement économique durable", a-t-il soutenu.
Il a, dans ce cadre, souligné que "l'un des cercles naturels d'intégration économique de l’Algérie demeure l'Afrique, qui continue à constituer un objectif majeur de notre politique de coopération".
De ce fait, l'Algérie attache, a-t-il poursuivi, "une haute priorité au développement des relations exemplaires avec ses partenaires africains, découlant de sa conviction que l'intégration régionale aura un impact positif et important sur la croissance et l'efficacité économique".
M. Djellab a indiqué que le volume du commerce intra-africain demeurait "très en deçà" des attentes, soulignant que toutes les études économiques mettent en exergue la faiblesses des échanges entre pays africains qui ne dépassent pas les 15%, soit 2% du commerce mondial.
APS