C’est ce matin qu’a lieu l’inauguration officielle de la 24ème édition du Salon International du Livre d’Alger (SILA) qui s’étale de ce 30 octobre au 9 novembre au Palais des expositions des Pins maritimes d’Alger (SAFEX – Société Algérienne des Foires et Expositions), sous le patronage du ministère de la Culture.
Cette édition qui se tient sous le slogan « Le livre, un continent », a choisi le Sénégal comme pays invité d’honneur. De même qu’elle est d’ores et déjà qualifiée de très « particulière » et à plus d’un titre, selon M, Mohamed Iguerb, commissaire du Salon, qui s’exprimait ce matin dans l’émission L’invité de la rédaction, de la Radio Algérienne.
Si l’on se tient d’abord aux chiffres, il est en effet question d’une participation record avec pas moins de 183 000 titres présentés par 1030 exposants (maisons d’éditions) venus de 36 pays des quatre coins du monde, dont 298 maisons d’éditions nationales, 323 du monde arabe et 409 du reste du monde.
D’autres particularités et nouveautés sont à rechercher du côté de la programmation et les thèmes choisis qui prennent des couleurs du continent africain, notamment par le choix du Sénégal comme invité d’honneur, le slogan et l’affiche officielle de cette édition, mais également la célébration du 60ème anniversaire du PANAF.
Autre particularité, la mise à l’honneur par le SILA des jeunes plumes qui « vont se tailler la part du lion », notamment les lauréats des prix Ali Maachi, Assia Djebar, Yamina Mechakra et Mohamed Dib. M. Iguerb fait remarquer aussi pour « pour la première fois, nous réservons un espace de 40 m2 dédié aux dédicaces et signatures notamment pour les petites maisons d’édition qui ne dispose pas d’un grand stand à même d’accueillir ce genre d’animations ».
Le commissaire du SILA précise que le salon demeure un événement très attendu tant par les visiteurs que par les professionnels parmi les éditeurs, nationaux et étrangers. C’est en effet l’opportunité et la vitrine idoine pour les amoureux du livre de trouver les toutes nouvelles parutions.
« Des titres pouvant être acquis à des prix intéressants du moment que l’Etat a exempté le salon de tous droits et taxes. Des exemptions auxquelles il faut rajouter les réductions exceptionnelles pratiquées traditionnellement par les exposants », explique l'invité de la Radio.