Après avoir accueilli à bras ouverts l'arrivée des trottinettes électriques, les autorités de Singapour ont décidé d’imposer des limitations drastiques à leurs conducteurs, par suite des accidents mortels et des incendies liés à leurs batteries.
Dans de nombreuses villes dans le monde, l'apparition de ces nouveaux engins silencieux a vite été perçue comme une menace par les piétons, amenant les pouvoirs publics à réguler leur utilisation.
A Singapour, une ville Etat toujours friande de nouvelles technologies, des dizaines de milliers de trottinettes ont, ces dernières années, envahi les trottoirs, les salariés, en particulier, les ont adoptées pour se rendre à leur travail et les livreurs pour apporter des repas.
Des incendies d'appartements attribués à des chargeurs défectueux et la mort d'un cycliste âgé après une collision avec une trottinette, en septembre, a déclenché une vague de colère à l'encontre des conducteurs de ces engins.
La semaine dernière, les autorités ont décrété leur interdiction déjà interdites de circulation sur les routes, seul leur usage sur les pistes cyclables et les voies reliant des parcs restant autorisé.
Les usagers contrevenants seront dans un premier temps punis par des avertissements, mais à partir de début janvier, ils risqueront une peine de prison pouvant aller jusqu'à deux mois, assortie d’une amende maximum de 2.000 dollars Singapouriens.
Cette sévérité a surpris le panel d'experts qui avait recommandé des mesures plus douces, comme un test théorique obligatoire. C’est les utilisateurs de trottinettes, elle a provoqué de vives protestations.