C’est plus par « miracle » que par prévoyance qu’une catastrophe a été évitée dans la wilaya de Chlef, et les vies d’une trentaine d’enfants ont été sauvées.
C’est en effet lors de la récréation des élèves, à l’école primaire Maamar Mokrani dans la localité de Béni Haoua au Nord-Est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, que l’effondrement du toit de leur classe a eu lieu.
Rien de plus prévisible lorsqu’on sait que la construction de l’établissement date de l’époque coloniale. De plus, et comme à chaque épisode pluvial, la menace n’a fait que se confirmer pour rendre l’incident inévitable.
Outre le toit, les murs de cette salle de cours sinistrée souffrent de plusieurs fissurations à l’instar d’autres salles de l'école.
Aussitôt informés, les parents des élèves se sont rassemblés devant l’établissement pour exprimer leur décision d'interdire à leurs enfants l'accès à l’école avant la parfaite réhabilitation de l’édifice.
Face à cet incident qui doit alerter tous les responsables à divers niveaux, il est désormais à se demander combien d’écoles, et autres édifices d’utilité publique, se trouvent encore dans cet état et comment parer à ces situations qui pourraient coûter la vie à des innocents ? Les responsabilités doivent être identifiées, mais surtout assumées.