La Compagnie algérienne d’assurance et de réassurance (CAAR) lancera prochainement un nouveau service, le "m-paiement" (mobile-paiement) destiné aux clients détenteurs d’une carte bancaire, a appris, jeudi l’APS, du P-DG de cette entreprise, en marge des Portes ouvertes organisées à Oran.
"L’Algérie compte 25 millions d’internautes connectés via les différents supports comme les smart phones, les PC et tablettes.
Nous comptons, bientôt, passer à un nouveau service, le m-paiement ou le mobile-paiement au profit des clients disposant d’une carte bancaire", annoncé Brahim Djamel Kassali.
Le même responsable a ajouté qu’il s’agit là d’un important challenge à relever en raison des nouvelles habitudes des consommateurs.
"Nous nous préparons à offrir nos services via les nouvelles technologies, ce qui apportera, en plus de la modernisation des méthodes de travail, un gain de temps considérable", a-t-il ajouté, tout en soulignant l’importance de la formation du personnel, sachant que la CAAR investit, chaque année, 2 à 3% de son chiffre d’affaires à ce volet.
La CAAR, doyenne des compagnies d’assurance créée en 1963, propose, depuis 2017, le "e-paiement" pour deux de ses produits, à savoir l’assurance contre les catastrophes naturelles et les réparations à domicile, rappelle-t-on.
Par ailleurs, le P-DG de la CAAR a mis en exergue l’apport du secteur des assurances dans l’économie nationale.
"Les assurances sont des investisseurs institutionnels qui participent au financement de l’économie nationale", a-t-il indiqué, ajoutant que ces compagnies sont également un secteur pourvoyeur d’emplois avec 15.000 personnes en poste aujourd’hui dans l’ensemble des sociétés.
Placés sous le slogan "la CCAR à l’écoute de ses partenaires", cette manifestation, la seconde du genre après celle organisée en octobre dernier à Annaba, a vu la participation de ses différents partenaires et sa clientèle ordinaire.
L’objectif des Portes ouvertes est d’être proches des partenaires et de la clientèle et écouter leurs préoccupations afin d’améliorer les prestations, ont précisé les organisateurs.(APS)
Evoquant, d'autre part, le fichier électoral national électronique, il a soutenu qu'il a été "assaini à 100%, en coordination avec les autorités administratives en un temps record.
"L'efficacité de ce fichier exempt de toute erreur a été établie", avait-il encore affirmé, estimant qu'il représente une "garantie de la transparence du processus électoral".
Une "Charte d'éthique des pratiques électorales" a été, en outre, élaborée par l'ANIE.
Elle engage tous les acteurs participant au processus électoral à "accepter la responsabilité d'agir de façon à maintenir et à renforcer la confiance du citoyen par rapport à l'intégrité et la transparence du processus électoral".
Le parti du Front de libération nationale (FLN), majoritaire au Parlement mais qui peine à se relever de son soutien aux mandats successifs du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, deux décennies durant, n'a ni présenté de candidat, ni apporté, jusqu'à maintenant, son appui à aucun candidat.
Hormis le parti Talaie el Hourriyet, les autres partis de l'opposition, réunis au sein du Forum national pour le dialogue et des Forces de l'alternative démocratique, dont le Mouvement de la société de la paix (MSP), le Front des forces socialistes (FFS), le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le parti des travailleurs (PT) n'ont pas présenté de candidats.
Ces formations considèrent que les conditions "ne sont pas réunies pour la tenue d'une élection permettant le choix libre et souverain du peuple et que son organisation dans le cadre du système actuel ne servira qu'à sa régénération"