Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué, dimanche à Addis-Abeba, avoir exhorté le secrétaire général des Nations Unies à "hâter" la désignation de son Envoyé personnel et à relancer le processus de règlement de la question du Sahara Occidental.
"Force est de constater, avec regret, que depuis la démission de l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Horst Kohler, le processus de paix onusien est sur une voie semée d'embûches.
J'ai d'ailleurs adressé, il y a quelques jours, une lettre au SG de l'ONU pour l'exhorter à hâter la désignation de son Envoyé personnel et à relancer le processus de règlement de la question du Sahara Occidental", a fait savoir le Président Tebboune, dans son allocution lors du 33ème Sommet de l'Union africaine (UA).
Il a déploré le fait que la question du Sahara occidental n'ait toujours pas trouvé de règlement, alors que "depuis de longues années, l'Organisation des Nations Unies et le Conseil de sécurité, appuyés par notre organisation continentale, s'emploient à la mise en œuvre du plan de règlement de la question du Sahara occidental basé sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination".
"A ce titre, des efforts sincères et de bonne foi s'imposent dans la quête d'une solution à la seule question de décolonisation en suspens en Afrique", a souligné le président de la République, mettant l'accent sur la nécessité d'"une solution qui garantisse le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, à travers l'organisation d'un référendum libre et régulier conformément aux résolutions pertinentes de l'UA et de l'ONU".
Le président Tebboune, a réaffirmé, dans ce cadre, l'attachement de l'Algérie au "caractère immuable de la position africaine en faveur de la juste cause sahraouie et du parachèvement du processus de décolonisation en Afrique loin de toute manœuvre de tergiversation et de la politique du statu quo".
Il a tenu, par la même occasion, à "louer les réalisations majeures et la contribution efficiente de l'UA en matière de règlement des conflits et de consolidation de la paix aux niveaux continental et régional, mais aussi pour l'édification d'un système de sécurité collective, à travers la mise en place des cadres institutionnels des mécanismes de paix et de sécurité, en vue d'opérationnaliser les processus de règlement pacifique et de mettre fin aux crises".