«La marge de manœuvre budgétaire et financière du gouvernement est très étroite, par conséquent le gouvernement a besoin d’instaurer un minimum de transparence et de contrôle sur le mouvement des fonds», a déclaré, ce mercredi, le professeur en droit pénal des affaires, M. Ali Mabroukine.
Reçu dans l’émission L’invité de la rédaction de la radio Chaine 3, le spécialiste en droit pénal estime que «c’est la première fois depuis l’indépendance de l’Algérie qu’on montre une volonté politique d’instaurer un maximum de transparence dans la vie publique et l’utilisation des fonds publics».
Prenant acte des décisions du président de la République, M. Mebroukine se montre plutôt optimiste et salue cette «volonté et cette détermination, qui selon lui, ne failliront pas au cours des années à venir».
L’Invité de la Chaine 3, recommande, entre autres, le «renforcement du pouvoir des chambres régionales afin d’assurer la traçabilité de toutes les opérations réalisées sur des fonds publics».