Le projet d’amendement constitutionnel, soumis au référendum le 1er novembre prochain, a consacré une place importante aux droits de l’enfance ainsi qu’à l’ensemble des franges de la société.
Lors du séminaire national sur le rôle de la société civile dans la prévention des crimes commis contre les enfants, organisé par l’Organe national pour la protection et la promotion de l’Enfance (ONPPE) en coordination avec le bureau du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) à Alger, Nazih Berramdane conseiller du président de la République chargé de la société civile, a fait savoir que le projet d’amendement constitutionnel, soumis au référendum le 1er novembre prochain, « vient de consacrer une place importante à l’enfance et à l’ensemble des franges de la société ainsi que la société civile, à la faveur de la constitutionnalisation d’organes officiels chargés de les promouvoir et de prendre en charge leurs revendications ».
M. Berramdane a souligné le rôle des associations dans la prévention contre les violences commises contre les enfants et leur contribution, aux côtés des organes de l’Etat, dans l’action préventive et de sensibilisation.
« Parmi les préoccupations majeures de la société dans le présent et le futur, figurent la protection des enfants et les conditions de leur prise en charge « a-t-il ajouté en soulignant que «la société civile et les associations, notamment les associations et les organisations chargées des questions de l’enfance et de leur accompagnement, ont un rôle important dans la protection et la sensibilisation ».
Dans une déclaration à la Chaîne 3 de la radio algérienne, le président du réseau national de promotion et de protection de l’enfance d’Algérie, Adel Bergazen, a souligné que « le mouvement associatif qui travaille avec l’enfance, a besoin d’être renforcé, d’être accompagné, et surtout d’être encadré, afin qu’il soit un vrai partenaire et mettre un terme aux fléaux qui touchent nos enfants ».
Rappelant que le Président de la République Abdelmadjid Tebboune a appelé, lors des différents conseils de ministres, à l’impératif du durcissement des peines relatives aux crimes commis contre les enfants, notamment ceux ayant trait à l’enlèvement.