"Le référendum constitutionnel n'est pas une deuxième mi-temps de la présidentielle du 12 décembre 2019 mais c'est un deuxième souffle du 1er novembre", a déclaré ce samedi Mohamed Charfi sur les ondes de la Radio Algérie internationale (RAI), dans le sillage de de son exposé-bilan sur les préparatifs et dotation de moyens à l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) qu'il préside.
C'est, en effet, "un saut qualitatif important" dans l'édification de l'administration électorale, souligne-t-il.
« L’ANIE jouit actuellement d’une réelle autonomie en comptant sur ses ressources humaines tant pour la logistique informatique ou sanitaire de par l’équipe d’ingénieurs et ses médecins qui ont établi, eux-mêmes, le protocole sanitaire de l’Autorité nationale des élections par ses propres moyens », a-t-il indiqué, expliquant que les deux médecins, Dr Bekkat Berkani et le Professeur Adda, respectivement membres du Comité national du suivi et d’évaluation de la pandémie du coronavirus et le Comité de validation des protocoles sanitaires, sont membres permanents de l’Autorité.
Il a salué au passage la mobilisation et la ponctualité des ingénieurs algériens ayant contribué à la réalisation de l’ensemble des prouesses sur le terrain au profit de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) avant la date prévue.
M. Charfi s'est dit satisfait quant à la stratégie mise à l’œuvre et la mise en place des équipements électoraux et d’externisation des opérations logistiques qui a pleinement apporté ses fruits avant même la veille du vote référendaire.
Ladite logistique, souligne-t-il, est doublé de moyens audiovisuel et informatique qui a mis l’ANIE en avance par rapport à ses projets de modernisation et ses prévisions. « Des moyens qui permettent aujourd’hui le suivi en temps réel et par visioconférence toutes les opérations et activités de l’Autorité qu’il drive, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, couvrant ainsi tous les segments de l’Autorité nationale indépendante des élections.
Ces moyens ont aussi, ajoutera-t-il, permis non seulement la mise en place du protocole sanitaire spécial de l’ANIE mais aussi l’apprentissage et le suivi de son application via une série de conférences à distance et/ou de visites sur sites. « C’est ce qui a aidé les délégués de l’ANIE à maitriser l’application du protocole sanitaire », assure-t-il et de ce fait rassure M. Charfi que « la sécurité de l’opération électorale est réelle à tout point de vue ».
À noter que le président de l’ANIE effectuera dans la journée plusieurs visites d’inspection qui vont le conduire dans plusieurs centres de vote à travers la capitale pour voir in situ les préparatifs de vote le jour J.