À deux jours de la rentrée universitaire, les étudiants de différentes universités et écoles supérieures à travers le pays s’inquiètent du manque des moyens de transport à cause de la pandémie du coronavirus et appellent les pouvoirs publics à prendre en charge ce problème.
« Il n’y a pas de transport public, on est obligé de prendre des taxis qui ne sont pas souvent disponibles », implorent plusieurs étudiants. S’exprimant dans un reportage diffusé aujourd’hui sur les ondes de la chaine 3, une étudiante explique que ce n’est pas dans ses moyens financiers de prendre des taxis quotidiennement.
Un autre étudiant qui habite dans la wilaya de Souk Ahras trouve des difficultés à rejoindre son université à Bouzerreah en raison du manque de transport. Selon lui, il n’y a aucun moyen pour rejoindre Alger. D’autres ont préféré, quant à eux, de recourir aux covoiturages voir prendre des taxis clandestins même si ces derniers pratiquent des prix exorbitants.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Abdelbaqi Benziane a rassuré que son secteur envisage, en coordination avec le ministère des Transports, d’assurer le transport universitaire par train afin de faciliter le déplacement des étudiants, notamment pour ceux qui résident dans les wilayas du Sud, et réduire ainsi la pression sur le transport aérien.
Par ailleurs, Abdelbaqi Benziane avait annoncé récemment que le mode présentiel est prévu pour une moyenne de 12 semaines par semestre et le reste des cours seront dispensés en ligne, par vidéoconférence.