La campagne de vaccination anti-Covid19 se poursuit pour le troisième jour d'affilé. Les premières personnes vaccinées représentent les catégories les plus exposées de la société, à savoir, le personnel de la santé, les personnes âgées ainsi que les malades chroniques.
La campagne de vaccination a débuté samedi, au lendemain de l’arrivée du premier lot de vaccin anti-Covid-19 Sputnik V, symboliquement à partir de la wilaya de Blida, premier foyer de la pandémie du nouveau coronavirus en Algérie. Elle concernera dans un premier temps les catégories les plus exposées à la contamination et à la transmission, avant d'être élargie au profit des autres catégories de la société.
Cependant, le vaccin ne pourra pas être injecté à tout le monde puisque deux catégories de personnes sont exclues, à l’heure actuelle, de la campagne. Il s’agit des enfants de moins de 18 ans ainsi que des femmes enceintes.
Membre du comité de vaccination, le Professeur, Leïla Smati, a affirmé à la Chaîne 3 que « Les femmes enceintes et les enfants, âgés de moins de 18 ans, ne sont pas concernés par la vaccination, et ce, temporairement, parce qu’ils n’ont pas été inclus dans les essais cliniques, car la Covid-19 n’est pas fatale pour eux ». Toutefois, le Pr Smati a tenu à rassurer ces deux catégories en indiquant qu’ils auront très probablement leur vaccin avec le développement des connaissances.
Concernant les personnes atteintes de la Covid-19, est-ce qu’elles doivent se faire vacciner ? Le professeur Abdellatif Bensenouci, également membre du comité de vaccination, a répondu à cette interrogation et affirme qu’il faut attendre 90 jours, après le rétablissement total, pour se faire vacciner.
Pour terminer, il y a lieu de rappeler que l’Algérie va réceptionner ce lundi après-midi son premier lot du vaccin anti-Covid-19 anglo-suédois, AstraZeneca-Oxford, d’une quantité de 50.000 doses.