L’Algérie célèbre ce dimanche, 14 mars la journée nationale des personnes en situation de handicap. Cette frange vulnérable de la société ne cesse de réclamer la nécessité d’augmenter le nombre de structures et d’organes de prise en charge, estimant, dans ce sens que la mise en place de structures adéquates reste insuffisante.
Souvent marginalisées, malgré les efforts consentis par l’Etat pour une prise en charge effective de cette catégorie sur le plan socio-professionnel, les personnes à besoin spécifiques souffrent de problèmes d’accessibilité, d’insertion éducative et professionnelle.
Hamid est un fonctionnaire à mobilité réduite. Il déplore le traitement de différence qu’il a subi durant plusieurs tentatives de recrutement. « Pour mon recrutement j’avais trouvé des difficultés, les gens jugent les apparences des personnes ».
Il estime que le « rendement d’une personne handicapée est meilleur par rapport à certains employés. A condition que celui-ci soit bien aménagé dans son poste », mais pour lui, « il reste beaucoup à faire en matière d’accessibilité aux différents autres services », a-t-il expliqué.
Hamid comme d’autres personnes souffrantes d’handicape, sont à la recherche d’une insertion sociale effective. D’une prise en charge de cette catégorie sociale, leur garantissant ainsi le droit de vivre dans la dignité et d’exercer pleinement leur citoyenneté.