Les algériens célèbrent ce 19 mars, le 59ème anniversaire de la "Fête de la victoire" marquant la fin de 8 années de résistance et de lutte contre l’une des plus grandes puissances colonialistes.
La France qui jurait de décimer «les fellagas», employant pour cela des méthodes d’une extrême violence (torture, viols, assassinats, massacres massifs de populations, enfermements dans des camps de concentration…), finira par «se rendre» et à négocier un accord avec les représentants du GPRA.
La délégation Algérienne, épaulée par un rapport de force favorable, rejettera l’offre Française d’«une indépendance à la carte» et d’«une souveraineté différée». En dépit des manigances du gouvernement Français pour garder la mainmise sur le sud algérien, les accords d’Evian, signés le 19 mars 1962, consacrent l’indivisibilité du territoire et le droit à l’autodétermination d’un peuple longtemps opprimés par la barbarie coloniale.
Suite à l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 mars 1962, la sinistre organisation armée secrète (OAS) avait multiplié les attentats et les assassinats pour faire capoter les accords d’Evian. La barbarie de ces ultras de « l’Algérie française » n’avait pas influencé les Algériens qui s’étaient exprimé massivement pour l’indépendance de l’Algérie.
Dans un reportage diffusé, ce vendredi, sur les ondes de la radio Chaine 3, le journaliste Hassan Arab revient avec des témoignages de condamnés à mort qui avaient affronté les hordes de l’Organisation criminelle (OAS). Ces condamnés à mort qui venaient d'échapper à la guillotine devaient s’organiser pour se défendre dans cet ultime combat contre l’OAS dont ils étaient une cible privilégiés.
Témoignages dans ce reportage de Hassan Arab