Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer a mis en avant, lundi à Alger, la détermination de l'Algérie nouvelle à acquérir la maîtrise des nouveaux médias pour affronter les guerres de 4ème génération et améliorer l'image de l'Algérie dans les fora internationaux.
Intervenant lors d'une journée parlementaire placée sous le thème "La chaîne TV parlementaire: une passerelle entre le peuple et ses représentants, et un enjeu politico-médiatique", M. Belhimer a affirmé que "l'Algérie nouvelle est résolue à protéger la liberté de la presse et à acquérir la maîtrise des nouveaux médias, notamment dans le cadre des efforts visant à faire face aux guerres de 4ème génération et à améliorer l'image de l'Algérie dans les fora internationaux".
Pour le ministre de la Communication, la création de la première chaîne parlementaire en Algérie "est un exploit en soit et un plus qualitatif et quantitatif à la scène médiatique et reflète également l'intérêt accordé par le président de la République à la consécration du droit à l'information et à la promotion de la performance des médias".
De même qu'elle "s'inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer et à diversifier la communication, en conférant davantage de transparence et de crédibilité à la relation entre les citoyens et les différentes institutions publiques, y compris législatives", a-t-il ajouté.
Soulignant que cette chaîne "renforcera le rôle des médias institutionnels et contribuera à l'animation de la vie parlementaire, en rapprochant le citoyen, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, de l'institution législative et en lui donnant accès à l'information véridique, M. Belhimer a relevé qu'elle constituera, également, une plateforme numérique pour "la promotion" de la pratique démocratique et l'acte politique, et un instrument interactif efficace pour ancrer la culture citoyenne et le civisme.
"Dès son lancement, cette nouvelle chaîne parlementaire accompagnera les efforts de l'Etat dans l'édification d'une Algérie nouvelle, à travers des programmes diversifiés et des débats libres consacrant l'orientation vers l'ouverture politique et la garantie des libertés", a-t-il poursuivi, ajoutant que ce média "bénéficiera de l'appui de l'Etat et de compétences exceptionnelles".
A ce propos, M. Belhimer a mis en avant "l'importance de la mobilisation des compétences qualifiées pour diriger et animer cette chaîne pour qu'elle devienne un facteur de restauration de la confiance du citoyen en l'institution législative, notamment en les élus du peuple, issus des prochaines législatives".
Assurant que le lancement de cette chaîne sera très prochainement, le ministre de la Communication a expliqué son retard par "des raisons objectives" en lien avec la décision du Président Tebboune de dissoudre l'Assemblée populaire nationale (APN)", précisant qu'en l'absence de l'APN, un décret exécutif sera promulgué conformément aux cadres législatifs, juridiques et organisationnels y afférant".
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait ordonné la mise en place de la chaîne parlementaire chargeant le ministre de la Communication de réaliser ce projet, qui constitue l'axe du 5ème chantier du plan d'action du ministère, intitulé "Pour une communication institutionnelle complémentaire et des structures de veille médiatique efficace visant la coordination et la complémentarité nécessaires entre le ministère et le Parlement".
Le projet a été élaboré par l'Entreprise publique de télévision (EPTV) dans ses volets financier, artistique, humain et technique.
Une convention tripartite a été signée par le ministère de la Communication et les deux chambres du Parlement dans le but de faire connaitre cette chaîne et définir les mécanismes de coopération commune.
APS