« Le pourcentage des sujets vaccinés contre le Covid -19 est très faible», indique le Professeur Djamel Eddine Nibouche, chef de service de cardiologie au CHU Nafisa Hamoud (ex-Parnet), en précisant que « le rythme de vaccin actuel ne sera pas efficace ».
Il explique que pour qu’une vaccination soit efficace, elle doit se faire à grande échelle et à grande vitesse « si nous voulons éradiquer l’épidémie».
En effet, l'Algérie a entamé fin janvier sa campagne de vaccination suite à la réception du premier lot du vaccin Spoutnik-V.
La cadence de vaccination est appelée à augmenter, notamment suite à la réception de 920.000 doses du vaccin russe et ce, avant l'entrée en service de l'usine de production des vaccins (locale) durant la prochaine rentrée sociale.
Pour le Professeur Mohamed Belhoucine , membre du comité scientifique de lutte contre le coronavirus, « ce n’est pas facile d’avoir les vaccins puisqu’il y a une pression mondiale ». C’est le nationalisme vaccinal qui est entrain de prendre le dessus sur la considération du vaccin comme un bien commun de l’humanité qui doit servir là ou il doit rendre le plus de services aux gens, regrette-il.
L’organisation mondiale de la santé lutte contre l’inégalité d’accès aux vaccins entre pays riches et pauvres.