Palestine : une nouvelle montée des violences fait au moins 26 morts

Au moins 26 personnes, dont neuf enfants, sont mortes et plus de 800 bessés, lundi soir dans des frappes attribuées à l’armée israélienne, menées dans bande de Ghaza et la ville de Rafah dans le sud de l'enclave palestinienne, indique le correspondant de la Radio Algérienne.

Les tirs de l’occupation ont, également, détruit  complètement et endommagé les propriétés et maisons palestiniennes.

Dans une déclaration à la Chaine 3 de la Radio Algérienne, Moundjed Abou Jaïch, directeur de l’office de santé et de secours a déclaré que « les avions de combat israéliens ont visé des maisons et la pluspart des victimes sont des femmes et des enfants».

Depuis le début du siège imposé, l'entité sioniste a lancé trois attaques militaires prolongées contre Ghaza, en 2008, 2012 et 2014. En 2014, sur une période de 50 jours, les forces d'occupation ont tué plus de 2.100 palestiniens, dont près de 500 enfants. 

Au cours de l'assaut, environ 11.000 palestiniens ont été blessés, 20.000 maisons démolies, et un demi-million de personnes ont été déplacés de leurs domiciles.

L’ONU échoue à s'entendre sur une déclaration commune 

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni lundi en urgence sur les violences à El-Qods, mais sans s'entendre sur une déclaration commune, les Etats-Unis jugeant qu'un "message public n'était pas opportun à ce stade", selon des diplomates.

A l'issue de nouvelles consultations dans l'après-midi sur la possibilité de publier un texte commun appelant à une désescalade, plusieurs diplomates, cités par l'agence AFP, ont indiqué qu'il ne devrait pas y en avoir lundi.

Dans la matinée, les Etats-Unis avaient expliqué à leurs 14 partenaires du Conseil, lors d'une visioconférence qui s'est tenue à huis clos, "travailler en coulisses" pour apaiser la situation et "n'être pas sûrs qu'à ce stade une déclaration aiderait".

"Les Etats-Unis sont engagés de manière constructive pour garantir que toute action du Conseil de sécurité contribue à apaiser les tensions", s'est bornée à indiquer dans le courant de l'après-midi un porte-parole de la missionaméricaine auprès de l'ONU.

Le Conseil de la Nation condamne les brutalités de l'entité sioniste contre les civils palestiniens

Le Conseil de la Nation a condamné, par la voix de sa représentante à la réunion du Comité relatives aux questions du Moyen-Orient de l'Union interparlementire (UIP), "les brutalités à caractères raciste et extrémiste de l'entité sioniste contre les civils palestiniens à Al Qods occupée", indique un communiqué du Conseil.

"L'Algérie condamne avec force et dans les termes les plus sévères toutes les brutalités à caractères raciste et extrémiste de l'entité sioniste contre les civils palestiniens à Al Qods occupée et leur privant de leur droit de   pratiquer leurs cultes religieux à la mosquée Al-Aqsa, en violation flagrante du droit international et  transgression totale des résolutions de la légalité internationale pertinentes", a affirmé la sénatrice et membre du Comité relatives aux questions du Moyen-Orient, Mme Fouzia Benbadis.

L'Algérie, a-t-elle ajouté, "qui ne peut occulter la poursuite de la tragédie infligée au peuple palestinien, fustige l'impunité de l'occupant et dénonce toute tentative d'annexion d'autres terres palestiniennes ou de changement de statut de la ville d'Al Qods".

L'UE appelle à la fin immédiate des violences  sionistes contre les  Palestiniens

 La "flambée de violence significative" dans la bande de Ghaza et à El-Qods-Est "doit cesser immédiatement", a lancé un porte-parole du chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell.

"La flambée de violence significative en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, ainsi qu'à Ghaza et dans ses environs, doit cesser immédiatement", a-t-elle déclaré.

"Tous les dirigeants ont la responsabilité d'agir contre les extrémistes. Le statu quo des lieux saints doit être pleinement respecté", poursuit-elle.

"Nous réitérons notre appel à toutes les parties à s'engager dans des efforts de désescalade. Il faut en priorité éviter de nouvelles victimes civiles", dit encore l'UE.

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