Le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi s'est réuni dimanche à Alger avec les représentants des listes indépendantes en lice pour les législatives du 12 juin prochain, en vue de débattre des préoccupations liées notamment aux modalités de financement et à la gestion de la campagne électorale qui débutera jeudi prochain.
A été abordée, entre autres, la question du numéro d'identification attribué par l'ANIE aux listes des partis et aux candidats indépendants, et susceptible d'ailleurs d'induire en erreur les électeurs, comme c'est le cas dans la wilaya d'Adrar où a été attribué le numéro 01 à un parti et le 01-01 à une liste indépendante. Les participants ont également évoquée les modalités d'exécution de la politique incitative de l'Etat au profit des jeunes indépendants.
Lors de cette rencontre, M. Charfi a salué le sens de responsabilité dont ont fait preuve les représentants qui ont plaidé pour la signature de la Charte d'éthique des pratiques électorales initiée à l'occasion de la Présidentielle de 2019.
Concernant le numéro d'identification des listes électorales, M. Charfi a souligné que les listes qui ne sont pas encore tranchées en raison du rejet de candidature de certains candidats pour différentes raisons "ont obtenu des numéros d'identification temporaires, en attendant le sort des recours et le remplacement des candidats exclus".
Par ailleurs, le président de l'ANIE a réaffirmé que le recours à l'ordre alphabétique des candidats visait à éloigner l'argent sale et mettre fin au phénomène d'achat de la place de tête de liste, soulignant l'engagement de l'Autorité à reconsidérer cette question à l'avenir, en trouvant une formule qui concilie l'effort visant à barrer la route à l'argent et la structure sociale de l'Algérie.
En réponse à une question sur la date de la campagne électorale, modifiée du 17 au 20 mai, M. Charfi a affirmé qu'il ne s'agissait "ni de report ni de retard" et que le calendrier, initialement fixé, était provisoire, ajoutant que la date du début de la campagne a été arrêtée 23 jours précédant le scrutin, conformément à la loi organique relative au régime électoral.
(APS)