La réponse de la justice espagnole et l’avortement du forcing marocain avec l’organisation de l’immigration de sebta, constituent un camouflet supplémentaire pour le Mekhzen qui ne cesse de cumuler des échecs. C’est ce qu’a déclaré, ce jeudi, Said Ayachi, président du Comité algérien de soutien au peuple sahraoui qui considère que cette manœuvre, étrange aux mœurs diplomatiques, a eu un effet boomerang qui est la reconnaissance, de fait, du combat du peuple sahraoui pour son autodétermination.
« D’un coté, le régime marocain a reçu un camouflet magistral sur deux volets dans l’affaire du Sahara Occidental (l’épisode du président Ghali et celui de l’immigration clandestine) et d’un autre coté, on a vu l’Espagne qui a réagi d’une façon très déterminée sur le conflit du Sahara Occidental », explique M. Ayachi dans l’émission L’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3.
Ce désaveu, s’inscrit dans la longue liste des déboires de « l’Etat voyou qui menace de lâcher le terroriste, les immigrés clandestin et la drogue sur les pays européens ». A ce propos, le défenseur de la cause sahraoui rappelle l’« échec du décret de Trump » et la correction infligée, en avril dernier, par l’Allemagne à « la politique de défi et de menace du régime marocain vis-à-vis des Etats du monde en général et ceux de l’Union européenne en particulier ».
« A partir de là, les Etats du monde ont vu que cette politique de chantage et de défi que pratique le Maroc n’a pas de base acceptable dans les relations internationales », affirme M. Ayachi en insistant l’urgence d’aller vers la seule voie légale du règlement de ce conflit qui est l’organisation du Réferendum d’autodétermination du peuple sahraoui conformément au droit international.
Saluant la position du président de la République qui s’est rendu au chevet du président Ghali, l’invité de la Chaine 3 a réitéré l’attachement du peuple algérien et sa solidarité avec la cause sahraoui.