Dans son premier recueil de poésie, publié récemment, et intitulé "Cordon de perles", Farid Bouyahia partage avec ces lecteurs une ode à la vie impulsée par l'amour, l'amitié, la beauté et la nostalgie.
Ce recueil de 84 pages, paru aux éditions "Tafat", rassemble une cinquantaine de textes qui n'abordent pas de thème précis mais toutes les émotions, les valeurs et les personnes importantes aux yeux du poète qui reconstitue l'essentiel de son vécu et partage ses sources d'inspiration.
Le poète dédie ses vers à ses origines, des textes où se mêlent "la muse", la mère dans "Yemma", et la terre natale dans "douce Kabylie" et "Symphonie" pour rendre hommage à celle qui donne la vie et la cultive et aux lieux marquant de la jeunesse et de l'enfance.
Farid Bouyahia donne également une grande importance à son entourage, des personnages fortement présents dans ses textes sans être pour autant directement cités. "Etoiles filantes", "La becquée", "Chérie", "Ma bien-aimée" ou encore "Adieu l'ami" sont autant de poèmes écrits parfois sur le moment et en présences de ces personnages invisibles qui donnent au poète une réplique inaudible en filigrane de ses vers.
Dans "Livre d'or", le poète encense la lecture et l'apport des livres, un hymne à la vie qui illumine le quotidien, alors que les fleurs, les arbres et la nature tiennent également une place importante dans ces textes qui s'efforcent de véhiculer les couleurs, les parfums et la lumière.
D'autres lieux, certainement chers au coeur de l'auteur, et qui ont subi les affres du temps ou de la main de l'homme tout en résistant, se retrouvent également dans ce recueil, "La Casbah, "Vieilles pierres" ou encore "Beyrouth blessée" évoquent le rêve de voir ces cités meurtries briller de nouveau.
Né en 1970, Farid Bouyahia est journaliste de profession, il signe avec "Cordon de perles" son entrée dans le monde de la poésie. (APS)