Assassinat de Djamel Bensmail : le HCA dénonce un acte "inhumain et barbare"

Le Haut-commissariat à l'Amazighité (HCA) a dénoncé dimanche dans un communiqué avec "force toute violence, verbale ou physique", en condamnant l'acte "inhumain et barbare" vécu à Larbâa Nath Irathen, à savoir le lynchage à mort du jeune Djamel Bensmail, comme il salue "l'indignation" collective des citoyens de cette région, "profondément attachée aux valeurs nationales".

"Le HCA dénonce avec force toute violence, verbale et/ ou physique, en condamnant l'acte inhumain et barbare vécu à Larbâa Nath Irathen, à savoir le lynchage à mort du jeune Djamel Bensmaïl, comme il salue l'indignation collective des citoyens de cette région, profondément attachée aux valeurs nationales", a précisé la même source.

L’image de la "sagesse" du père du défunt, "j’ai perdu un fils, mais j’ai gagné des enfants !", incarne le vivre-ensemble en paix d’une société "forte" de ses attachements aux valeurs ancestrales et son refus "habituel et incontestable de toutes formes de racisme, de régionalisme et de discours de la haine", a ajouté la même source.

"Toutes ces pratiques contraires à l'éthique et aux traditions de la société algérienne doivent êtres bannies et criminalisées par l’application stricte des nouveaux textes juridiques inspirés de l'esprit de la Constitution et des lois de la République qui interdisent toute atteinte à l'unité nationale", a relevé la même source.

Pour cette institution, "au moment où, face à des événements tragiques dus aux incendies criminels touchant 17 wilayas et plus particulièrement Tizi-Ouzou et Bejaia, le peuple algérien pleure la perte de citoyens et militaires, tombés en martyrs".

"Toujours unis et solidaires face aux catastrophes naturelles et aux dangereuses conspirations ciblant notre pays à partir de l’étranger, les Algériens sont en train de donner une nouvelle leçon de patriotisme par un lien fort Armée-Nation", a noté la même source.

Pour le HCA, les discours de "haine et de fragmentation identitaire - adossés à un arsenal technologique - des plus adaptés, s’ils n’ont pas affecté la quasi majorité de nos concitoyens, ils ont néanmoins contaminé les plus fragiles et les plus crédules. Malheureusement, le meurtre commence toujours par la parole".

APS

 

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