«En dépit de la conjoncture économique, induite notamment par la pandémie (Covid-19), l'Etat n'a pas recouru à la planche à billets comme, par le passé, ni à l'endettement extérieur et n'envisage pas de le faire", affirme mecredi le Premier ministre , ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, lors d'une séance plénière consacrée aux réponses du Premier ministre aux questions des sénateurs sur le Plan d'action du Gouvernement.
«L'Etat s'est orienté vers la rationalisation des dépenses et la maîtrise des importations, loin du gaspillage et de la corruption qui marquaient les opérations d'importation », précise le Premier ministre.
La facture des importations atteindra 30,4 milliards de dollars à la fin 2021
Dans le meme contexte Aïmene Benabderrahmane a prévu une baisse de la valeur des importations de l'Algérie à la fin de l'année 2021 de plus de la moitié de la valeur enregistrée en 2014 pour atteindre 30,4 milliards de dollars. «la facture des importations atteindra 30,4 milliards de dollars à la fin de l'année 2021, contre 64 milliards USD en 2014», a-t-il souligné.
Cette baisse traduit «le niveau de la corruption et du gaspillage que connaissait le pays durant les précédentes années », a soutenu le Premier ministre.
L'investissement dans les transports aérien et maritime ouvert aux investisseurs privés
Le Premier ministre, ministre des Finances a appelé les investisseurs privés à investir prochainement le domaine des transports aérien et maritime, jusque là non autorisé. « J'invite les détenteurs de capitaux à investir dans ce genre d'investissements, particulièrement les transports aérien et maritime », a-t-il déclaré .«Plusieurs dossiers d'investissement ont été déposés au niveau du ministère des Transports », a fait savoir le Premier ministre, appelant tous les investisseurs désirant investir ces domaines à déposer leurs dossiers, la voie leur étant ouverte.