« Sécurité alimentaire, sécurité énergétique et sécurité environnementale, des axes prioritaires que l’université, avec le gouvernement prennent en charge d’une manière assez sérieuse », a déclaré Boualem Saïdani, directeur général des enseignements et de la formation supérieure au ministère de l’Enseignement supérieur.
Tous ces enjeux sont visés, a-t-il précisé, à travers notamment « le lancement de l’école nationale supérieure dédiée aux énergies renouvelables à Batna, la création d’une école nationale supérieure dédiée à l’informatique et au numérique à Béjaia, outre le futur projet de lancement d’écoles pour l'agriculture saharienne. »
Reçu dimanche à l’émission l’Invité de la Rédaction de la Radio algérienne à l’occasion de la reprise de cours en présentiel pour les universitaires, M. Saïdani a insisté sur le projet du gouvernement qui intègre dans sa feuille de route la réforme universitaire. « Le gouvernement a dans sa feuille de route et son programme de travail la révision de la carte de l’enseignement universitaire. Il va y avoir un contrat de performances entre le ministère de l’Enseignement Supérieur et chaque établissement sous sa tutelle dans le sens de revoir toutes les offres de formation afin de mettre à jour les programmes pédagogiques. Il y a lieu de former utiles et en fonction des besoins socio-économiques », a-t-il ajouté.
Dans le même cadre Boualem Saïdani a inscrit les projets du secteur dont il fait partie dans une démarche économique, orientée vers la création des richesses. « Nous comptons adapter l’ensemble de nos programmes pédagogiques aux besoins socio-économiques de notre pays. Nous allons les mettre à jour par rapport aux innovations de la science, même les futurs campus universitaires vont êtres des véritables technopoles », a-t-il souligné.