Le directeur général des transports ferroviaires (SNTF), Karim Ayache est intervenu sur les ondes de la Chaine 3 de la Radio algérienne pour expliquer les démarches auxquelles son instance procède afin de pouvoir apporter sa contribution dans la dynamique économique de l’Algérie.
Pour M. Ayache, « le volet transport est le volet qui s’octroie le coût le plus important dans la chaîne logistique. Tous les moyens de transport sont complémentaires, mais il faut noter que la capacité d’un train de conteneurs à 10 wagons équivaut à celle de 20 camions. Le train est un moyen de locomotion moins couteux et moins polluant. »
Revenant sur le plan de développement ferroviaire, le même responsable a précisé qu’il est temps de proposer des réajustements pour pouvoir faire de ce type de transport une solution durable. « A noter que ce projet est financièrement pris en charge par l’Etat. Concernant les structures organisatrices, nous avons des bureaux d’études et de réalisation algériens qui peuvent assurer ces tâches », a-t-il rappelé.
Citant certaines incohérences au niveau du réseau ferroviaire algérien, le directeur général de la SNTF a donné l’exemple de la zone industrielle de Sétif. « Dans la wilaya de Sétif où la voie s’étend uniquement de la gare jusqu’à la zone industrielle, il est nécessaire de reposer une nouvelle voie pour pouvoir aller vers la clientèle et minimiser le coût de la chaîne logistique vu que la récupération du produit par le camion génère des coûts supplémentaires », a signalé Karim Ayach appuyant par le cas de Bordj Bou Arreridj « qui est une zone très importante dans le domaine de l’électronique. Nous y avons l’une des plus grandes gares du réseau, mais sa voie est incomplète. »
Quant aux voies ferroviaires qui signent leur présence sur le marché économique, M. Ayache a loué les efforts fournis au niveau de la ligne d’Annaba qui transporte le phosphate destiné à l’exportation jusqu’au port.