
Avec ses propres murs, l’Union Européenne n’est pas en état de juger le décret anti-immigration du président Américain, Donald Trump, a estimé, lundi, le ministre Italien des Affaires étrangères.
Pour M. Angelino Alfano, l’Europe « n'est pas bien placée pour donner son avis sur les choix des autres. Ou alors, c'est que nous voulons oublier qu'on y érige aussi des murs », a-t-il déclaré dans un entretien au quotidien Il Corriere della Sera.
En revanche, rappelle-t-il, l'Italie, « championne du monde des sauvetages en Méditerranée » et de l'accueil des réfugiés, peut se prévaloir de son expérience pour assurer au monde que « la sécurité et la solidarité peuvent aller de pair ».
« Notre vision, ajoute-t-il est différente (de celle de M. Trump) et s'est révélée gagnante sur le plan de la sécurité et de l’absence d'amalgame entre migration et terrorisme ».