
Le redéploiement énergétique est l'un des piliers importants du développement de l'Afrique, a déclaré samedi Amakoé Klutsè président du comité technique d'organisation de la session ordinaire du Comité technique spécialisé (CTS) de l'UA sur les Transports, les Infrastructures interrégionales et transcontinentales, l'Energie et le Tourisme, tenue du 13 au 17 mars à Lomé.
Invité au journal de soir de la télévision nationale (TVT), M. Klutsè a indiqué qu'il est important que les pays africains se mettent ensemble pour mutualiser leurs efforts et leurs énergies pour élaborer les projets porteurs, citant comme exemple le projet du barrage hydroélectrique d'Inga en RD Congo.
"La RDCongo seule ne peut pas financer ce projet, il est important que tous les pays africains se mettent ensemble pour trouver une solution à ce projet vieux de plusieurs années", a-t-il relevé.
"Quel genre d'énergie faut-il adopter pour que ça ne pèse pas sur nos budgets, pour ne pas continuer à polluer l'atmosphère ? Il faut donc penser aux énergies renouvelables", a confié M. Klutsè.
S'agissant du Togo, il a souligné que "si l'on peut aujourd'hui parler des énergies solaires, le pays ne peut pas seul faire face à cette problématique.
C'est pourquoi il est important qu'au niveau africain qu'on revoit, par rapport aux déférentes régions comme l'Afrique centrale, la zone méditerranéenne, l'Afrique de l'ouest ou de l'est, quelles sont les potentialités naturelles dont disposent toutes ces régions afin de mettre ensemble des énergies pour faire démarrer des projets comme le barrage de d'Inga."
Concernant le Sahel, il a expliqué qu'on peut bâtir des projets sur le solaire et les financer ensemble afin qu'ils se concrétisent. APS