
Le procès en appel des 24 sahraouis poursuivis dans le cadre des événements de Gdeim Izik reprend, aujourd’hui lundi, au Maroc.
Ghallia Enjilmi, présidente de l’association des familles des prisonniers Sahraoui, a qualifié ce procès de « politique », et affirme que « les prisonniers n’ont rien à voir avec les crimes» .
L’organisation des droits de l’Homme, Amnesty International (AI) a plaidé, une nouvelle fois, pour un "procès équitable conforme aux normes internationales", pour les prisonniers politiques sahraouis du groupe de Gdeim Izik, détenus arbitrairement par les autorités d’occupation marocaines
Le procès de 24 Sahraouis devant un tribunal civil est "l’occasion de remédier aux nombreuses violations des droits humains ayant marqué leur procès entaché d’irrégularités qui s’était tenu en 2013 devant un tribunal militaire", a souligné AI cette semaine dans un communiqué.
L'ONG appelle les autorités marocaines à garantir le droit des accusés à un procès équitable durant cette procédure."Ceci comprend le respect de la présomption d’innocence, l’ouverture d’enquêtes sérieuses sur les affirmations de torture et de mauvais traitements infligés en détention ainsi que l’exclusion de tout élément de preuve obtenu sous la contrainte", a précisé l'organisation.
Amnesty sur les international revient circonstances d’emprisonnement des accusés, dont des défenseurs des droits humains et des militants politiques, qui étaient parmi les "nombreux Sahraouis arrêtés par les forces marocaines" quand ces dernières ont tenté le démantèlement "par la force" d’un camp de protestation sahraouie pacifique installé à Gdeim Izik, non loin de Laayoune, au Sahara occidental occupé.