
Conséquence directe de l’agression meurtrière contre l’enclave de Ghaza, la rentrée scolaire qui devait débuter, hier, n’aura finalement pas eu lieu, la majorité des écoles ayant été la cible des violents bombardements de la part de l’occupant Israéliens de la Palestine ou, pour celles restées debout, investies par des réfugiés désemparés par les attaques incessantes de ce dernièr, croyant y être en sécurité.
Contacté par la Chaine III de la Radio Algérienne le porte parole de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Mohamed Djilani, a annoncé que la rentrée avait finalement été décalée par rapport à la date initialement prévue.
Ce délai a été arrêté, a-t-il expliqué, dans le souci de trouver une solution aux nombreux habitants de Ghaza qui se sont réfugiés dans les écoles de cet office pour fuir les bombardements Israéliens. Il a ajouté qu’il n’est pas possible, pour le moment, d’annoncer une date précise de reprise des courst, 80% des écoles de Ghaza, qu’elles relèvent des autorités gouvernementales ou de l’URNWA, servant, actuellement, « à abriter les réfugiés Palestiniens ».
Parmi ces derniers, accompagnés de nombreux enfants, certains ont tout perdu dans les attaques Israéliennes contre l’enclave ou bien alors craignent pour leur vie et celle des leurs s’ils se décident à quitter les centre de l’URNWA où ils ont trouvé un refuge des plus précaires.
A diverses reprises, en effet, l’aviation Israélienne n’a pas hésité à bombarder des établissements scolaires relevant de cet office des Nations Unies, y provoquant un grand nombre de morts et de blessés parmi ceux qui croyaient y être à l’abri.
Face à la résistance de Ghaza Israël va-t-elle reprendre les négociations ?

En réaction à une résistance Palestinienne soutenue, depuis une cinquantaine de jours, face aux bombardements aveugles de son armée sur Ghaza et par suite de l’instabilité créée par la chute ininterrompue de missiles sur Israël, le Premier Ministre Israélien sera-t-il contraint de revenir à la table des négociations avec les Palestiniens ?
Questionné à ce sujet par la chaine III de la Radio Algérienne, le politologue Palestinien, Abou Aymen Amer s’en déclare convaincu jugeant que Benyamin Netanyahu, en dépit de ses incessantes rodomontades, n’a pas beaucoup de choix.
Il tient, tout d’abord, à rappeler que l’aéroport de Tel Aviv s’est, à un moment, trouvé complètement « déstabilisé » par les nombreux tirs de missiles Palestiniens et les incessants « brouillages » entrepris par la résistance Palestinienne de sa tour de contrôle, désorganisant totalement la gestion des vols qu’il accueille habituellement.
Selon lui, c’est cette situation qui a amené « par esprit de vengeance » l’occupant Israélien de la Palestine à bombarder massivement le building ou résidait, jusqu’alors, une cinquantaine de familles de Ghaza, « dans le but de faire pression sur la résistance ».
Signalant que cette dernière n’entend pas céder, « jusqu’à ce, qu’enfin, que le blocus sur l’enclave soit levé », Aymen Amer estime que le conflit ne va pas s’éterniser et que dans les prochains jours, la partie Israélienne « devra retourner aux négociations, mais cette fois-ci, avec des conditions, afin de l’empêcher de continuer à tergiverser ».