L’établissement public hospitalier EPH-Mohamed Boudiaf d’Ouargla vient de réceptionner des équipements médicaux de haute technologie en médecine nucléaire, en prévision de l’ouverture prochaine d’un service dédié à cette spécialité médicale, a-t-on appris lundi des responsables locaux du secteur.
D’un investissement de près de 200 millions DA, ces installations consistant en deux appareils "caméra-gamma" importées de l’étranger et devant permettre l’ouverture dans les plus brefs délais du service de médecine nucléaire, premier du genre dans le Sud du pays, sont appelées à fournir les prestations médicales pointues, analyses et diagnostics, aux cancéreux, notamment les patients âgés, a précisé le chef de service de la prévention à la direction de la Santé et de la population (DSP), Dr Djamel Mâamri.
Le service de médecine nucléaire de l’EPH-Mohamed Boudiaf sera réceptionné prochainement après achèvement des travaux d’aménagement et l’installation des équipements médicaux nécessaires, dont le labo-chaud, et obtention du certificat de conformité de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a-t-il expliqué.
L’EPH-Mohamed Boudiaf s’est vu également accorder une série d’opérations, en cours de concrétisation et visant la promotion des prestations médicales, et portant notamment sur l’ouverture de nouveaux services médicaux et leur dotation en équipements nécessaires.
Il a été renforcé, entre-autres, d’un dédié service d’anatomie encadré par sept praticiens spécialisés, dont deux Cubains spécialisés en oncologie et exerçant dans le cadre de la coopération algéro-cubaine.
Le chef service de la prévention a fait savoir que l’ouverture de ce nouveau service, en sus de l’équipement du laboratoire d’analyses en équipements de pointe, encadrés par un staff médical et paramédical qualifié, permettront aux patients d’effectuer les analyses médicales in-situ, dont le bilan endocrinien.
Le staff médical de l’hôpital Mohamed Boudiaf a été renforcé ces quatre dernières années (2014-2016) par le recrutement de pas moins de 50 praticiens, tous services confondus, dont des spécialistes en anesthésie-réanimation, médecine légale, pédiatrie, anatomie et radiologie.
Le nouveau service des urgences médicales, à réceptionner cette année, devra contribuer, lui aussi, à l’amélioration des prestations de santé et une meilleure prise en charge des malades.
Cette structure renferme quatre salles de consultations, un pavillon de chirurgie, trois salles d’opérations, en plus d’une unité de tri médical et une autre d’écoute et de réception des doléances, selon la même source. APS