Le Brent à plus de 57 dollars mercredi à Londres

Les prix du pétrole ont encore reculé légèrement mercredi en cours d'échanges européens dans un marché hésitant avant la publication hebdomadaire du Département américain de l'Energie (DoE) sur les données des réserves des Etats-Unis.

En fin de matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 57,87 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 57 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance cédait 19 cents à 51,69 dollars.

Après avoir grimpé lundi puis reculé mardi, les cours hésitaient mercredi, commençant la journée en hausse avant d'effacer leurs gains.

"Le Brent reste au dessus de ses plus bas de la veille, dopé par une baisse inattendue des réserves américaines de brut, selon les données de l'API"  (American Petroleum institute, fédération professionnelle), a noté Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.

"Selon l'API, les stocks américains de brut ont reculé de 761.000 barils la semaine dernière. Mais le nombre de barils transformés par les raffineries a augmenté (...), et la baisse des réserves tous types de pétrole confondus est faible", ont tempéré les analystes de Commerzbank.

La publication de l'API est jugée moins fiable que les données officielles du DoE, qui seront publiées en cours de séance européenne.

Les analystes attendent une hausse de 3,1 million de barils des réserves  de brut, une baisse de 750.000 barils des réserves d'essence et une baisse de 2,05 millions de barils des réserves de produits distillés, selon un consensus d'analystes publié par l'agence Bloomberg.

"Une hausse (des stocks de brut) moins marquée que prévu, ou même une baisse inattendue, pourrait aider le WTI à reprendre sa hausse", a jugé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.

"Cependant, une hausse des réserves d'essence ou de la production de brut aux Etats-Unis pourrait freiner la hausse des prix. 

Lors du dernier rapport, la production américaine frôlait son plus haut de 2015", ont rappelé les analystes de Commerzbank.  

                 

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