Les prix du pétrole ont enregistré une légère hausse, ce vendredi, en cours d'échanges européens au lendemain d'un accord des pays de l'Opep et de leurs partenaires, dont la Russie, pour prolonger leurs quotas de production.
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 63,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 52 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI), pour livraison en janvier, valait 57,78 dollars, 38 cents de plus que la veille.
Cette hausse des prix du pétrole intervient au lendemain de la décision de l'Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) et des pays producteurs non membres de prolonger jusqu’à la fin de 2018 leur plafonnement de production destiné à réduire les stocks mondiaux et à stabiliser le redressement des prix, tout en laissant entendre que l'accord pourrait être rompu plus tôt que prévu en cas de surchauffe du marché.
En vigueur depuis le 1er janvier 2017, l'accord portant sur une réduction globale de la production des pays signataires de 1,8 million de barils par jour (mbj) environ, court jusqu’en mars 2018 inclus.
Pour rappel, l'Organisation a également décidé de plafonner la production du Nigeria et de la Libye aux niveaux de 2017, avait indiqué à la presse le ministre du Pétrole iranien Bijan Zanganeh.
Ces deux pays bénéficiaient jusque-là d’une dérogation à l’accord en raison de leur situation politique troublée qui débouchait sur des productions inférieures à la normale.
Les cours du brut dépassent actuellement les 62 dollars le baril et selon l'Opep, les stocks mondiaux restent supérieurs de 140 millions de barils à leur moyenne de cinq ans.