Ali Abdellah Salah l’ancien président Yéménite, 75 ans dont 33 ans au pouvoir a été tué lundi 04 décembre par la rébellion Houthi au sud de Sanaa la capitale Yéménite. Il avait rompu son alliance avec le camp Houthi et fait part de son intention de dialoguer avec l’Arabie-Saoudite, une annonce qui avait aussitôt entrainée des affrontements meurtriers àSanaa.
La mort de l’ex-président Ali Abdellah Salah a été confirmée lundi par son fils, par le groupe rebelle Houthi et par le Congrès général du peuple yéménite.
Faïka al-Sayyed, une dirigeante de son parti, le Congrès populaire général (CPG), a dit qu'Ali Abdallah Salah et d'autres hauts responsables du CPG avaient été la cible de tirs nourris des Houthis alors qu'ils quittaient la capitale yéménite, contrôlée par les rebelles armés, vers des zones tenues par des forces pro-Salah.
Des miliciens Houthis ont bloqué un convoi de quatre véhicules à environ 40 km au sud de Sanaa et ont tué par balle Ali Abdallah Salah, ainsi que le secrétaire général du CPG, Arif al-Zouka, et son adjoint Yasir al-Awadi.
La mort de Ali Abdellah Salah a été peu auparavant annoncée par son fils, ainsi que par le groupe rebelle des Houthis, alors que d'autres médias en également confirmé cette mort en citant le Congrès général du peuple yéménite, le parti auquel appartient M. Salah.
Cette annonce intervient alors que l'ex-président Salah et les rebelles Houthis ont vu leur alliance scellée il y a trois ans voler en éclat au cours de la semaine écoulée.
Des combats font rage depuis mercredi dans la capitale Sanaa, que les deux parties rebelles contrôlent conjointement depuis 2014 au détriment du gouvernement internationalement reconnu d'Abd Rabbo Mansour Hadi réfugié à Aden, dans le sud.
Ils avaient fait jusqu'à lundi matin au moins 100 morts et blessés --des combattants mais aussi des civils--, selon des sources de sécurité et hospitalières. APS