« L'observatoire soumettra début janvier son rapport annuel au président de la République », a indiqué Abdelhak Saihi dans une déclaration à la presse, en marge de la dernière réunion de l'ONSP pour l'année 2017, consacrée à l'institution de la Gendarmerie nationale en tant que service public, ajoutant que ce rapport comprend « des observations générales sur le fonctionnement des services publics et les lacunes enregistrées, outre des propositions et des recommandations pour l'amélioration du fonctionnement et du rendement des services publics dans les différents secteurs ».
Le rapport salue « les réalisations des services publics de certains secteurs, à l'instar des services relevant du ministère de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire, du ministère de la Justice et du ministère de l'Education nationale, outre la création d'une commission chargée de la numérisation des administrations publiques ».
Crée en 2011 depuis les premières réformes engagées par l’état, l’observatoire est censé superviser toute au long de l’année les reformes engagées dans les différents secteurs, il agit en fait comme un outil de contrôle, puisqu’il est habilité à évaluer le rendement du service public. « Cette année le document est mitigé relevant des progrès et des insuffisances », a souligné le président de cet observatoire. Abdelhak Saihi sur les ondes de la 3éme Chaine de la Radio Algérienne.
Lors de cette réunion, le chef du service des investigations pénales au Commandement de la gendarmerie nationale, le colonel Osmane Nabil a présenté un exposé global sur les missions de la gendarmerie nationale, en tant que service public traitant directement avec le citoyen, dans lequel il a cité les principaux objectifs de cette institution dont « la prévention et l'anticipation des différents crimes et le rapprochement de cette institution du citoyen à travers sa stratégie de proximité et les différents mécanismes et mesures mis en place dont un numéro vert et un portail électronique pour les doléances ».
Evoquant la cybercriminalité, le représentant de la gendarmerie nationale a affirmé que le centre de lutte contre la cybercriminalité, crée en 2002, « ne ménage aucun effort afin de lutter contre ce type de criminalité notamment le piratage », soulignant que le centre a obtenu « des résultats notables ».
Répondant aux interrogations des membres de l'ONSP, le colonel Nabil Osmane a dit que les points de contrôle fixes installés à l'entrée des grandes villes à l'instar d'Alger qui « s'inscrivent dans le cadre des mesures de lutte contre le terrorisme et de la protection du citoyen et des institutions de l’état et par conséquent l'objectif n'est pas d'entraver la circulation des citoyens mais à leur assurer la sécurité ».