Les cours du pétrole grimpaient jeudi en cours d'échanges européens vers de nouveaux sommets, renforcés entre autres par l'annonce mercredi de la baisse des stocks américains de brut.
A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 30 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de février prenait 40 cents à 63,96 dollars.
Le prix du WTI a atteint en fin de matinée 63,57 dollars, son plus haut depuis décembre 2014.
Le cours du Brent a pour sa part grimpé au même moment à 69,62 dollars, à son plus haut depuis mai 2015.
Mercredi, le marché a été soutenu par les données du Département américain de l'Energie (DoE), qui a fait état d'une baisse marquée de ses réserves de brut mais d'une hausse de celles d'essence et de produits distillés.
Après avoir hésité, les investisseurs ont repris leurs achats de pétrole.
"Les données sont contrastées, mais il est indéniable que les réserves de brut sont désormais à leur plus bas depuis août 2015", a commenté un analyste.
Autre facteur de hausse des prix, les marchés attendent toujours la décision de Washington quant à la reconduction de l'accord sur le nucléaire iranien.
Si le président Donald Trump refuse de renouveler l'accord et choisit donc de rétablir les sanctions économiques, les exportations d'un des plus grands producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) seraient entravées.