Houd Zourdani termine à la 5e place au Grand Slam de Paris. Le judoka algérien a raté de peu la médaille de bronze ce samedi dans la capitale française.
Exempté du premier de la poule C, Zourdani a débuté son tournoi de la meilleure des manières en battant, par Ippon, le Géorgien Vazha Margvelashvili. Sur sa lancée, le pensionnaire du GS Pétroliers a ensuite évincé l’Américain, Ryan Vargas, par Ippon également.
Toutefois, le champion d’Afrique des – 66 kg a butté en quart de finale sur le Japonais Joshiro Maruyama, 2e du Grand Slam de Tokyo disputé en décembre 2017.
Dans le repêchage pour disputer la médaille de bronze, Zourdani s’est bien repris en évinçant le Chinois Wu Zhiqiang avant de s’incliner face à un autre Japonais, Isoda Norihito en l’occurrence.
En dépit de cette défaite amère, Zourdani (24 ans), termine au pied du podium, mais réalise une belle prestation dans un tournoi aussi relevé que le rendez-vous de Paris. Il confrime par la même occasion qu'il est une valeur sûre de la discipline.
De leur côté, les deux autres judokas algériens présents sur les tatamis parisiens, ce samedi, n’ont pas réussi à franchir le cap du premier tour. Fethi Nourine (- 73 kg) a été éliminé par l’Arménien, Ferdinand Karapetian, alors qu’Amina Belkadi (-63 kg) a été sortie par l’Américaine, Hannah Martin.
Le Grand Slam de Paris se poursuivra ce dimanche avec l’entrée en lice du reste du contingent algérien. Chez les hommes, Hamza Drid (-81 kg), Abderrahmane Benamadi (-90 kg), Lyès Bouyacoub (-100 kg) et Mohamed Amine Tayeb (+100 kg) enfileront leurs kimonos pour donner la réplique respectivement au Centrafricain, Hardi Malot, au Français Axel Clerget, au Biélorusse Mikita Sviryd et au Géorgien Levani Matiashvili.
Chez les dames, Kaouthar Ouallal (-78 kg) donnera la réplique à la Portugaise Yahima Ramirez, alors que Sonia Asselah (+78 kg) croisera la route de la Tunisienne Sarah Trabelsi.