Les participants au premier colloque international sur le martyr symbole Larbi Ben M’hidi, ouvert dimanche à l’université d’Oum El Bouaghi ont unanimement affirmé que cette grande figure de la Révolution algérienne était "dotée d’une personnalité exceptionnelle et exemplaire à tout point de vue".
Dans son intervention sur "les efforts de Larbi Ben M’hidi pour préserver la continuité de la lutte armée 1954-1957", l’enseignant Youcef Benhadda de l’université d’Oum El Bouaghi a indiqué que ce héros de la Révolution était l’exemple même "du leader jeune et intelligent" ayant eu un "rôle majeur" dans le ralliement de la population à la cause du FLN.
De son côté, le docteur Mohamed Lamine Belghit de l’université d’Alger a dans, sa communication intitulée "Chahid Larbi Beb M’hidi entre le rêve de la victoire militaire contre la France et la crise de la lutte dans la bataille d’Alger", rappelé que ce symbole de la révolution fait partie de cette génération de femmes et d’hommes algériens "qui ont eu le privilège d’entériner la lutte armée", rappelant le sourire narquois du martyr face à son tortionnaire.
L’historien Khaled Abdelwaheb de l’université d’Oum El Bouaghi a pour sa part appelé les jeunes générations à prendre exemple du parcours de ce révolutionnaire, affirmant "que l’homme n’avait jamais fait montre de régionalisme dans sa manière de réfléchir", rappelant que la martyr était né au village Kouahi dans la commune d’Ain M’lila (Oum El Bouaghi) pour ensuite déménager à Biskra où il entamait ses activités politiques au sein du mouvement national avant de prendre quelques années plus tard le commandement de la wilaya V historique dans l’Oranie puis celui de "La bataille d’Alger" .
Cet académicien a dans ce contexte soutenu que plusieurs aspects de la personnalité de Ben M’hidi devraient faire l’objet de recherches citant à titre d'exemple les valeurs humaines et spirituelles de cet héros pouvant servir d’exemple aux jeunes et à la nouvelle génération.
Organisé par l’université Larbi Ben M’hidi d’Oum El Bouaghi, ce colloque de deux jours enregistre la participation de plusieurs universitaires algériens et tunisiens.