La ville d’Annaba a donné, mercredi soir, le coup d’envoi de la troisième édition du festival du film méditerranéen. L’ouverture a commencé par la projection d’un film syrien de producteur belge Philippe Van Leeuw, intitulé «Une famille syrienne ».Le film raconte le calvaire vécu à huis clos par une famille syrienne dont le chef est une femme, symbole de résistance. Un rôle admirablement incarné par l’actrice Hiyam Abas.
« Une famille syrienne » est un film qui frappe fort, il nous révèle l’intimité d’une famille assiégée dans son propre appartement, dans un immeuble que tous les voisins ont déserté. Une histoire émouvante qui a laissé les spectateurs perplexes par un dilemme qui hante les esprits sur comment vivre normalement dans un climat de guerre.
Garder son esprit sain et ne pas se livrer à la folie est devenue une mission difficile que ne peut accomplir qu'une âme courageuse, pieuse et qui sait tenir tète aux situations amères créées par la catastrophe humaine.
Lors de cette projection, le public s’est laissé captiver par cette histoire tant le film suggère une profonde réflexion sur les origines et les desseins d'une guerre horrible. Il invite à méditer sur le départ forcé des millions de familles contraintes à l'exil.
D’autres merveilles aussi attendent les cinéphiles nombreux à cette édition, à l’instar de et «Les hirondelles ne meurent pas à Jérusalem » et « Fleurs d’Aleb » du producteur tunisien Rédha Béhi, sortis respectivement en 1994 et 2016.