Complexe sidérurgique d'El Hadjar : Chemseddine Maatallah nommé PDG

L’ancien directeur général du complexe sidérurgique Sider El Hadjar (Annaba), Chameseddine Maatallah, a été nommé président directeur général (PDG) et président du conseil d’administration du même complexe, a indiqué vendredi à l’APS le directeur de communication du groupe Sider, Hichem Bamoune.

La nomination d’un PDG pour le complexe d’El Hadjar intervient «suite à la reconfiguration du conseil d’administration où siègent désormais principalement des spécialistes de l'industrie sidérurgique et de hauts cadres représentant le ministère de l'Industrie et des Mines», a précisé la même source.

Le complexe sidérurgique El Hadjar est considéré comme «une entité industrielle à activité intégrée dans la sidérurgie et nécessite une gestion intégrée pour atteindre les objectifs tracés s’agissant de la production et la réussite du programme d'investissement», a-t-on encore noté.

Le complexe Sider El Hadjar connait «une dynamique organisationnelle pour accompagner la deuxième phase du plan visant à augmenter la production nationale en produits sidérurgiques dans les différents domaines et à réduire la facture d'importation», selon le directeur de la communication du groupe Sider.

A noter, par ailleurs, que le complexe sidérurgique Sider a bénéficié d'un financement supplémentaire de 26 milliards de dinars destinés à mettre en œuvre la seconde phase du programme d'investissement.

Ce financement sera consacré à la «modernisation de plusieurs unités industrielles du groupe, notamment la cokerie et l’aciérie à oxygène, ainsi que d’autres structures, afin d'augmenter la production du complexe El-Hadjar et répondre aux besoins du marché national en matériaux ferreux destinés à la construction, à l’industrie mécanique, en sus des secteurs de l’agriculture et des hydrocarbures».

Cet investissement sera également consacré à «assurer l’autonomie du complexe El Hadjar en matière d'électricité et en eau industrielle, et ce, à la faveur de l'achèvement d'une centrale électrique au niveau du complexe et d’une station de dessalement et de traitement des eaux traitées à Lallelik, dans la commune d'El Bouni, pour répondre aux besoins du complexe», a conclu la même source.

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