
Certains ménages Algériens, après avoir célébré l’Aïd El Kebir, lequel aura fortement grevée le budget familial vont, cette fois, devoir faire face à l'achat de larges panoplies de fournitures nécessitées par les prochaines rentrées scolaire et universitaire.
Dans une contribution diffusée jeudi matin, la chaine 3 de la Radio Algérienne observe qu’après avoir été sollicité à la veille et durant l’Aïd, le porte-monnaie des familles va de nouveau mis à contribution pour solder l’achat des fournitures scolaires inispensables à leur progéniture.
L’auteur du reportage consacré à ce sujet rappelle qu’après la célébration de cette fête religieuse, il va être difficile aux pères de famille à maigre budget de faire face à ces nouvelles dépenses.
Questionné, l'un de ces derniers avoue se trouver confronté à un sérieux dilemme. Selon lui, il va être contraint de diminuer le budget consacré à la nourriture pour pouvoir acheter les affaires scolaires indispensables à son enfant. « Je dispose d’un salaire de 30.000 dinars, comment faire autrement » se lamente-t-il.
Une autre personne dit craindre une hausse des coûts des fournitures indispensables à la scolarité de ses enfants. « Fêter dignement l’Aïd où bien sacrifier l’achat de ces dernières il m’a été difficile de faire le choix », déclare-t-il avec résignation.