Le ministre de la Justice, Tayeb Louh s'est rendu lundi à Oran où il a rencontré des représentants de la société civile et a inauguré le nouveau siège de la cour d’Oran.
Lors de sa réunion avec la société civile, le ministre de la Justice, Tayeb Louh a déclaré que « la sagesse du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ses efforts et ceux de nos appareils de sécurité et de notre armée nationale populaire nous ont menés sur la voie de la sécurité, de la stabilité et du développement ».
M. Louh a ajouté qu' « aujourd'hui, l’Algérie offre un climat propice au développement, à la construction et à l'amélioration de l’expérience de la démocratie qui garantit la participation à la prise de décision et la consolidation de l'identité nationale ».
Louh inauguré le nouveau siège de la cour d’Oran
Dans une déclaration à la presse, en marge de cette cérémonie qui s’est déroulée en présence des autorités civils et militaires et du corps judiciaire, le ministre a rappelé que le Président de la république, Abdelaziz Bouteflika, accorde un "intérêt particulier au secteur de la justice qui a fait l’objet de profondes réformes et bénéficié d’importantes réalisations".
Le nouveau siège de la cour d’Oran, dont la réalisation a nécessité un investissement de plus de 4,5 milliards DA, s’étend sur une surface de 25.000 m2 et se distingue par son architecture alliant les cachets moderne et arabo-musulman, selon un exposé présenté au ministre sur cette infrastructure.
M. Louh a estimé que la réalisation de cette cour intervient au titre du programme de développement décidé par le Président de la république pour la wilaya d’Oran, estimant que cette nouvelle infrastructure reflète le statut de la wilaya, son histoire et ses aspirations prometteuses en matière de développement.
Les données statistiques présentées lors d’un exposé, en marge de la cérémonie d’inauguration, indiquent que les activités de la cour d’Oran, depuis janvier au 31 octobre derniers, ont porté au niveau du pôle pénal spécialisé d’Oran sur des affaires liées aux stupéfiants (65%), au terrorisme (16%), aux atteintes aux systèmes de traitement automatique (13%), aux infractions à la législation des changes (5%) et enfin à la corruption (1%). APS