Les communes algériennes célébrent, vendredi 18 janvier 2019, la 52e Journée nationale de la commune qui coïncide avec la promulgation du premier code communal le 18 janvier 1967.
A ce propos, Nahla Bekralas de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, rappelle que le dernier découpage administratif remonte à 45 ans, soit prés d’un demi-siécle. Durant cette période-là, de 1974 à 1984 le nombre de communes a doublé en passant de 703 à 1541. Une nécessité pour accompagner le boom démographique des années 80.
Il était, donc, question pour les pouvoirs publics de trouver le meilleur moyen de se rapprocher du citoyen. Plus il y avait des communes, plus le territoire est mieux géré et c’est ce qu’on appellera plus tard la décentralisation. Un principe qui était consacré en 1990 dans le code communal.
Au début des années 2000, le statut de la commune a également évolué lui offrant plus d’indépendance, notamment financière.
Mais c’est en 2011 que la commune prend réellement sont envole et assure pleinement son rôle, et ce, grâce à la réforme du service public. Ce qui a permis à cette entité administrative, de base de l’état, de se débarrasser doucement de ses anciens déments, particulièrement la bureaucratie, avec un service d’état civil numérisé.
Toutefois, la commune peine à jouer son rôle d’acteur économique, que lui confère pourtant la législation depuis 1967. Un défi qu’elle devrait relever en vu de la conjoncture financière actuelle du pays.