Grève de l’intersyndicale de l'Education : le mouvement diversement suivi

A l’appel de l’intersyndicale de l'Education, une grève nationale est diversement observée, mardi, au niveau des établissements scolaire, à l'appui de revendications socio-éducatives.

Selon Mezinane Meriane, SG du SNAPEST, l’intersyndicale de l'Education réclame, notamment, la relance des discussions sur la question du statut de l'enseignant.

"C’est une grève diversement suivie", a constaté, ce matin, Lotfi Sid de la radio Chaine 3 qui s'est rendu dans certains établissements scolaires à Alger.

De son côté, le correspondant local de la radio chaine 3, à Oum El Bouaghi, Nacer Ben Issam rapporte les les propos des responsables locaux de l’UNPEF et du CNAPEST qui avancent un "taux de suivi de 65%".

Interrogé par Hcène Chemache, de la radio Chaine 3, le représentant du ministère de l'Education, Chaib Draâ prone la poursuite du dialogue "afin de lever les ambigüités et/ou malentendus" qui demeurent.    

La justice déclare "illégale" la grève

Le tribunal administratif de Bir Mourad Rais (Alger) a déclaré "illégale" la grève à laquelle a appelé le Collectif des syndicats autonomes du secteur de l'éducation dans les trois cycles de l'enseignement.

La décision du tribunal confirme "l'illégalité de la grève annoncée en  vertu du préavis de grève daté du 18 février 2019 sous les n 01 et 02/2019, portant appel à une grève nationale les 26 et 27 février".

La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, avait affirmé, la  semaine dernière, que certaines revendications des syndicats ne relèvent pas des prérogatives de son département ministériel, rappelant la loi sur la retraite, l'augmentation des salaires et l'amélioration du niveau de vie.

Concernant la revendication relative aux salaires entre 2011 et 2012, la ministre a déclaré que cette question avait été satisfaite, soulignant l'absence de gestion antérieure des carrières professionnelles.

     

 

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