Consommation répétée de stupéfiants : une porte ouverte vers l'addiction

Lors de la recherche d'un plaisir, on peut, malgré soi, devenir accro à différentes choses, par exemple à certains types de musiques, d’aliments, de  boissons alcoolisées et d’autres autrement plus dangereuses, telle la drogue.   

L’addiction aux stupéfiants, en particulier qu’est-ce que c’est ? S’exprimant, dimanche, à la chaîne 3 de la Radio Algérienne, le médecin addictologue, Hamta Allia, explique que le cerveau a tendance à enregistrer la première expérience d’un plaisir, secrétant aussitôt un substratum de dopamine.

Pour avoir, dit-elle, la même sensation de plaisir que celle occasionnée une première fois, une personne peut être amenée à augmenter la dose d’un produit donné, provoquant du même coup une sorte d’auto récompense et augmentant, « de jour en jour », le seuil de tolérance par rapport à celui-ci.

Certaines personnes, indique cette praticienne, commencent par fumer un joint de cannabis pour finir, à la longue, par s’injecter des doses d’héroïne, augmentant d‘autant la sécrétion de dopamine, « l’hormone du plaisir et du bonheur ».

C’est lorsqu’ils sont confrontés à un « état de manque », observe cette thérapeute, que certains consommateurs de drogue en deviennent des esclaves. L’usage répété de stupéfiants, dit-elle, va créer chez eux une perte du contrôle du comportement, mais aussi de celle de la concentration et une diminution de sa tension. « Ils deviennent, poursuit-elle, agressifs et, dans certains cas, se replient sur eux-mêmes ».

En continuant à abuser de la consommation de drogue, les sujets chutent dans l’addiction, perdant tout contrôle vis-à-vis du produit utilisé, pour satisfaire leur dépendance. « Même s’il veulent s’en libérer, ils n’y arrivent pas » déclare ce médecin.

Outre la consommation de drogues telles que l’héroïne, la cocaïne, on peut devenir également accro à la nicotine, au sucre, aux jeux vidéos, voire à la pornographie, observe l’auteure du reportage. 

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