Au moins quatre membres des forces de sécurité égyptiennes ont été tués mercredi dans une attaque au Sinaï (nord-est), où les forces de sécurité combattent une branche du groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (EI/Daech), ont rapporté des sources médicales et de sécurité.
L'attaque, qui a visé un barrage près d'Al-Arich, chef-lieu du Nord-Sinaï, a été attribuée par une source de sécurité à des «éléments terroristes qui sont actuellement encerclés par l'armée et la police».
Plusieurs points de contrôle pourraient avoir été attaqués et le bilan pourrait s'alourdir, a indiqué pour sa part la télévision d'Etat égyptienne.
Le Nord-Sinaï, frontalier de la bande de Ghaza, est une région défavorisée, essentiellement peuplée de familles bédouines et dont les relations avec le pouvoir central sont historiquement tendues.
Actifs depuis plusieurs années dans le Nord-Sinaï, les terroristes sont passés d'attaques sporadiques à une véritable insurrection après la destitution par l'armée du président Mohamed Morsi en 2013.
L'armée annonce régulièrement la mort de terroristes présumés sans donner de détails. Au total, environ 650 d'entre eux ont été tués, ainsi que près d'une cinquantaine de militaires égyptiens, depuis février 2018, selon les chiffres officiels.
Le Nord Sinaï est bouclé par l'armée, la presse indépendante n'étant autorisée à y accéder que lors de rares visites organisées par les autorités.
APS