L'impératif de réfléchir à de nouveaux mécanismes "plus efficaces" pour le recouvrement des avoirs de la corruption a été prônée, jeudi à Alger, par les participants à une journée d'étude sur "le recouvrement d'avoirs : réalités et défis".
Plusieurs experts ont pris part à cette rencontre organisée, au Centre international des conventions, par l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), à l'occasion de la célébration du troisième anniversaire de la Journée africaine de lutte contre la corruption.
Le directeur général de l'Afrique au ministère des Affaires étrangères, Sofiane Mimouni, a indiqué que "même si aucune région dans le monde n'échappe au détournement de fonds issus de la corruption, ce phénomène est beaucoup plus catastrophique pour les pays africains, au vu de son impact négatif sur l'investissement et le développement", soulignant, à cet égard, la nécessité pour le continent de "revoir ses mécanismes de lutte contre ce fléau en vue de leur conférer davantage d'efficacité".
A ce propos, le président de l'Association des autorités anti-corruption d'Afrique (AAACA), Emmanuel Ollita Ondongo, a mis l'accent sur l'importance de la coopération continentale dans le domaine de lutte contre la corruption en vue de développer les mécanismes de prévention de ce fléau.
Soulignant l'existence du cadre juridique dans la plus part des pays africains, il déploré "la faiblesse" de l'application en raison "d'une justice non seulement non indépendante mais confrontée, elle même, à la corruption". APS