Les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) de la sûreté de Constantine ont démantelé un réseau international de trafic de produits pharmaceutiques et ont procédé à la saisie de plus de 12.000 capsules de médicaments antiépileptique et anxiolytique détournés de leur usage, a-t-on appris vendredi auprès de ce corps constitué.
Les faits de cette affaire remontent à la semaine dernière, et après exploitant d'informations faisant état de l’acheminement vers Constantine depuis un pays voisin, d’une grande quantité de médicaments détournés à des fins de psychotrope, la BMPJ a déclenché une enquête et mis en oeuvre un plan qui s’est soldé par l’arrestation de deux personnes, âgées de 24 et 37 ans à bord d’un véhicule, a précisé un communiqué des services de la police.
La fouille du véhicule a permis de découvrir, minutieusement dissimulés dans le réservoir de carburant, 44 sachets contenant "une quantité considérable" de médicaments antiépileptique et anxiolytique, a-t-on indiqué relevant que des sommes d’argent en dinars algériens et en devises ont été également saisis en plus de plusieurs téléphones portables.
La perquisition du domicile de l'un des inculpés dans cette affaire a permis également la saisie de 81 autres comprimés de classe thérapeutique neurologie-psychiatrie, a-t-on encore fait savoir.
Les mis en cause dans cette affaire seront présentés devant les instances judiciaires pour "trafic international de produits pharmaceutiques", "acquisition, transport, stockage et vente de produits pharmaceutiques non inscrits dans la nomenclature nationale des médicaments" et "possession illégale de substances psychotropes", a indiqué le même document.