Entre 700 et 900 nouveaux personnes atteintes du sida sont enregistrés, chaque année, en Algérie. Un programme de lutte contre cette maladie permet, aujourd'hui, au pays de dispenser des soins aux personnes qui en sont affectées.
«La prise en charge est assurée entièrement par l’Etat», déclare le Dr Fourar, directeur de la prévention au ministère de la santé, qui assure, par ailleurs, qu'il n'existe « aucune discrimination entre les personnes malades».
Dans une déclaration à la radio Chaine 3, le Dr Fourar se félicite que l’Algérie ait atteint l’objectif fixé par l’ONU-Sida d'assurer un traitement de qualité à tous ses malades.
L'intervenant signale qu'au niveau de l'hôpital d'El Kettar, à Alger, les personnes atteintes de VIH sont traitées gratuitement, quelle que soit leur nationalité. .
Le Directeur général de cette structure hospitalière, Aissam Eddine Bouyoucef, indique que des migrants sont soignés aux même titre que les nationaux, «l’Algérie ayant à coeur d'honoter ses engagements sur le plan humanitaire».
C’est le cas de Fatimata, une dame de nationalité Mauritanienne souffrant de cette maladie, rencontrée par un journaliste de la Chaine 3. «Ici, témoigne-t-elle la prise en charge est au top… vous avez des médecins qualifiés et une expertise de haut niveau grâce à quoi je me sens aujourd’hui beaucoup mieux».
Le VIH, une maladie ignorant les frontières et ne distinguant pas entre ses victimes, nécessite, de pus en plus, une solidarité mondiale active.